vendredi 23 mai 2008

L'ESPOIR LUIRA SUR TF1 LUNDI !


L'ESPOIR LUIRA SUR TF1 LUNDI !


LA MEUSE du mardi 29 août 1995

Julie et Mélissa à la « UNE » de la prochaine émission « Perdu de vue »

Nous avons suivi le tournage de la télévision française



Disparues depuis le 24 juin dernier, Julie et Métissa sont toujours introuvables. Lundi prochain (le 4 septembre), les parents des deux fillettes participeront à l'émission de TFI « Perdu de vue». Hier, une équipe de la chaîne française s'est rendue à Grâce-Hollogne pour filmer l'itinéraire des deux fillettes et ce, avec deux petites comédiennes. Le tournage et en particulier certaines interviews sont loin d'être faciles à réaliser, pour les familles et même pour les journalistes.


Mais, le jeu en vaut la chandelle. L'émission de Jacques Pradel est, en effet, regardée par des millions de personnes et fait le tour du monde via TV5.
Pour les parents de Métissa et Julie, l'idée de participer à Perdu de vue est venue très vite.
« En fait, dès le lendemain de la disparition de nos filles, plusieurs personnes nous ont
conseillés de contacter TF1. Il faut dire qu'en Belgique, il n'existe pas d'émission de ce
genre.

Nous avons donc téléphoné à TF1 très vite, mais malheureusement, la saison était terminée, et il n'y avait plus d'émission avant le mois de septembre.

Quelquesjours plus tard, la chaîne de télévision nous a demandé de lui envoyer un dossier reprenant les faits du 24 juin. Très vite, les gens de TF1 se sont sentis concernés et nous ont demandé de venir à Paris.
Nous avons rencontré Jean Marie Perthuis, un des responsables de Perdu de Vue et nous avons préparé l'émission.»

Plusieurs coups de téléphone plus tard, une équipe de TF1 est arrivée, ce lundi à Grâce-Hollogne. Ce n'est pas la première fois que les parents accueillent des journalistes chez eux pour opérer de tels tournages.
«C'est assez dur! Parce que la plupart veulent un travail bien fait et nous devons souvent recommencer des scènes.

En plus, certains journalistes posent des questions pénibles. Il faut tenir le coup et ce n'est pas toujours facile.
Mais nous nous disons que cela vaut la peine. Nous sommes évidemment prêts à tout
pour que l'on retrouve nos fillettes. »

De vrais professionnelles

Pendant ce temps, Morgane est arrivée: elle aura la lourde tâche de jouer le rôle de Julie pour la reconstitution filmée. Elle monte dans la salle de bains pour s'habiller et est bientôt rejointe par Virginie qui jouera le rôle de Mélissa. Un peu de nervosité s'installe dans la maison. Il pleut! Lorsque Julie et Mélissa ont disparu, il faisait plein soleil... Pourvu que l'on puisse fumer!

Quand rentre-t-elle à l'école? », demande Mmr Russo au papa de Morgane. " Vendredi, il est temps! » répond le papa.


"Déjà! Pour nous, il est vrai que c'est comme si l'année scolaire n'était pas encore terminée."

Heureusement, le soleil pointe le bout de son nez et le tournage nage commence. Tout le monde croise les doigts. Les fillettes jouent leur rôle à la perfection, comme de vrais professionnelles, elles suivent les instructions du cameraman à la lettre. Manifestement, elles ne sont pas venues pour jouer. Elles se sentent concernées.
Si tout le monde s'était donné rendez-vous à Grâce-Hollogne, il n'y avait par contre aucune trace des autorités judiciaires.!!

Nous les avons prévenues de nos intentions, mais elles ont juste pris acte de notre décision. On ne peut pas dire qu'elles soient contre mais, elles refusent de cautionner cette initiative.» Il semblerait, à ce titre, qu'aucun enquêteur ne se rendra à Paris la semaine prochaine, pour prendre connaissance des éventuels témoignages.

Un bilan très positif

Les deux journalistes de TF1 sont en plein travail. Ils font preuve d'une extrême douceur avec les enfants et les parents.
En fait, explique Stéphane Cassino, ce n'est pas toujours gai de faire ces séquences.
Mais d'un autre côté, on se dit que cela donne de très bons résultats.

Depuis la création de Perdu de vue, nous avons traité une cinquantaine de disparitions et seulement quatre personnes n'ont pas été retrouvées.

C'est vrai qu'il y a beaucoup de fugues, mais nous avons également permis de retrouver indemnes des personnes qui avaient été kidnappées.

En général, les familles qui font appel a nous n'ont rien à perdre. Nous devons dès lors leur expliquer que cela peut très bien marcher, comme cela peut ne rien donner du tout à la fin de l'émission.


Lorsque c'est le cas, il ne faut pas qu'elles se découragent. Des tas de témoignages arrivent plus tard. Et des témoignages, il y en a!
TF1 est regardé par des millions de personnes aussi bien en France qu'en Belgique. De plus, une semaine après le passage sur TF1, l'émission est rediffusée sur TV5, qui est captée dans le monde entier.

« En plus, nous avons reçu une excellente nouvelle de Paris. Le sujet sur Julie et Mélissa sera le premier de l'émission. II y aura donc beaucoup de téléspectateurs et Jacques Pradel reviendra plusieurs fois sur le sujet durant le direct. Nous devons dès lors filmer le trajet des deux fillettes, avec les deux comédiennes pour la 1" séquence et sans elles pour faire les rappels lors de l'émission. De plus, ce que nous faisons ici, c'est une première. Nous n'avons jamais fait de reconstitution avec des comédiennes. Les parents nous l'ont demandé et nous avons accepté.


Il faut les retrouver!
Alors rendez-vous sur TF1, lundi prochain à 20h45.

Jean-Michel Crespin

Julie et Mélissa : Un témoin ?

Une des nombreuses "fausses pistes" ...........

Julie et Mélissa : Un témoin ?

(LA MEUSE du samedi 1er Juillet 1995)


Les deux fillettes disparues auraient été vues samedi près de la sortie « Flémalle » de l'E42 Liège-Namur

Toujours aucune nouvelle de Julie et Métissa, les deux petites disparues de Gràce-Hollogne! Par ailleurs, malgré les appels et diverses investigations, il n'a pas encore été possible d'identifier pas plus le conducteur de la voiture rouge vue à Overijse que l'homme sortant des taillis près du pont de l'autoroute où s'arrête la piste relevée par le chien.

Toutefois, un nouveau témoignage relance les espoirs des enquêteurs,
Le long de l'autoroute?
On apprend en effet qu'un témoin digne de foi signale avoir aperçu deux gamines, samedi vers 18 h 45, le long de l'autoroute E 42 Liège-Namur-Bruxelles, juste après la sortie Flémalle ».
Situé à 2,1 km du pont que nous dénommerons pont du chien pisteur, l'endroit où les gamines ont été repérées se trouve à hauteur du hameau de Fontaine.

Les fillettes semblaient en train de jouer; l'une était assise sur le rail de sécurité. Aucune voiture ne se trouvait arrêtée dans les environs.
Quand on découvre le site, on constate que Mélissa et Julie ont facilement pu se rendre jusque là en se promenant sur le talus herbeux de l'autoroute, non sans avoir préalablement passé sous le pont de la grand route de Flémalle ou l'avoir traversée.

Elles débouchaient alors sur une vaste pelouse en légère pente, idéale pour s'asseoir et regarder passer le trafic. Si tel était le désir des gamines, on peut imaginer que le coin leur a plu.
La question que se pose la police judiciaire est élémentaire: s'agissait-il des deux petites disparues ou de deux gamines habitant à proximité? Appel est lancé aux parents pour qu'ils cuisinent leurs enfants à ce sujet.

Hypothèses

On ne peut bien sûr exclure l'hypothèse de deux fillettes venues du hameau de Fontaine, mais cela parait toutefois assez improbable.
Le hameau est sis en contrebas de l'autoroute et traversé à cet endroit par la rue du Bihet, qui passe sous l'autoroute. Pour atteindre la voie rapide, il faut gravir un véritable chemin de chèvre, très escarpé, rempli d'orties, se trouvant juste à côté du pont: si ce genre de terrain est susceptible d'attirer des gamins en quête d'aventure, on voit mal deux fillettes s'y engager...
Par contre, l'accès du côté de la route de Flémalle est bien plus aisé et engageant.
Si Mélissa et Julie se sont effectivement rendues à cet endroit, comment l'ont-elles quitté?
Sûrement pas en empruntant le chemin de chèvre évoqué plus haut, quasi invisible du bord de l'autoroute et plus malaisé encore dans le sens de la descente. Encore moins en traversant les taillis voisins dont tout accès est bloqué par de vigoureuses ronces et orties entrelacées. On n'y remarque d'ailleurs aucune trace de passage.
Le plus simple pour elles auraient été de rebrousser chemin, mais en ont-elles eu l'occasion?

Car la troisième possibilité est l'arrêt d'un véhicule: auraient elles alors été enlevées ou au¬raient-elles suivi de leur plein gré quelqu'un qui a gagné leur confiance?
Vu la disposition des lieux, il est difficile de penser qu'une voiture inscrite dans le trafic de l'autoroute elle-même ait eu le temps de s'arrêter, et cela pour plusieurs raisons la voiture débouche de sous le pont de la grand-route et arrive immédiatement à hauteur de l'emplacement où les gamines ont été vues, un endroit situé très à droite par rapport au sens de la marche. Donc, difficile de les voir et de s'arrêter à proximité

On en arrive alors plutôt à l'hypothèse de la voiture venant de la grand-route de Flémalle et s'engageant sur l'autoroute: à ce moment, elle ne roule pas encore trop vite, le conducteur peut remarquer les gamines et s'arrêter sans problème...

Voici les numéros à former pour contacter les enquêteurs:

• Police judiciaire de Liège (équipe du commissaire Lamoque) : 041/32.50.50.

• Gendarmerie: district de Seraing (2 041/36.00.13) ou brigade de Grâce-Hollogne (041/33.91.85).
Rob.
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Un citoyen, du temps des recherches et de l'espoir, rassemble ses archives, ........pour ne JAMAIS OUBLIER
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Un formidable élan de solidarité

« LA MEUSE » du Mardi 27 juin 1995

La disparition des deux fillettes à Grâce-Hollogne a provoqué très rapidement un énorme élan de solidarité, venant non seulement des familles des enfants, mais aussi des habitants du quartier, de bénévoles inconnus, de parents d'élèves,, etc.

«Dans un premier temps, il faut souligner le très gros appui reçu de l'ASBL Marc et Corine, explique la marraine de Mélissa. Le soir même, ils commençaient à imprimer des affiches, et ils ont travaillé, avec des bénévoles, durant toute la nuit de samedi à dimanche. »

Toujours avec l'aide de volontaires bénévoles, les membres de l'ASBL ont réalisé une très vaste campagne d'affichage dès dimanche matin, dans toute la région dans les stations-service, les: commerces, sur les voitures, dans les grandes surfaces ensuite, dans les maisons de particuliers.

« Au total, ce lundi, explique encore la marraine, plus de 10.000 affiches ont été apposées ou distribuées.

Plus de 5.000 directement réalisées par l'ASBL, et entre 4.000 et 5.000 qui sont en fait des dons d'affiches offertes par des particuliers, des gens sensibles à ce qui se passe.

Lundi matin, une fois le travail achevé, on pouvait considérer qu'il y en avait dans toute la partie francophone du pays, et même à la Côte.


On a appris que des gens avaient refait eux-mêmes des photocopies de l'affiche pour les distribuer. Il y a des habitants du quartier qui sont allés eux-mêmes dimanche jusqu'en Ardennes pour aller en afficher. Et à partir de mardi, vingt-cinq mille nouvelles affiches vont partir dans toute la Belgique. »

Parallèlement à cette campagne d'affichage, amis, connaissances, voisins refusent de baisser les bras.

Ils ont continué, durant toute la journée de lundi, à sillonner dans toute la région en voiture, des heures durant, dans l'espoir de retrouver les fillettes.


Une véritable mobilisation.

M.S.

Un formidable élan de solidarité

Un formidable élan de solidarité

« LA MEUSE » du Mardi 27 juin 1995

La disparition des deux fillettes à Grâce-Hollogne a provoqué très rapidement un énorme élan de solidarité, venant non seulement des familles des enfants, mais aussi des habitants du quartier, de bénévoles inconnus, de parents d'élèves,, etc.

«Dans un premier temps, il faut souligner le très gros appui reçu de l'ASBL Marc et Corine, explique la marraine de Mélissa. Le soir même, ils commençaient à imprimer des affiches, et ils ont travaillé, avec des bénévoles, durant toute la nuit de samedi à dimanche. »

Toujours avec l'aide de volontaires bénévoles, les membres de l'ASBL ont réalisé une très vaste campagne d'affichage dès dimanche matin, dans toute la région dans les stations-service, les: commerces, sur les voitures, dans les grandes surfaces ensuite, dans les maisons de particuliers.

« Au total, ce lundi, explique encore la marraine, plus de 10.000 affiches ont été apposées ou distribuées.

Plus de 5.000 directement réalisées par l'ASBL, et entre 4.000 et 5.000 qui sont en fait des dons d'affiches offertes par des particuliers, des gens sensibles à ce qui se passe.

Lundi matin, une fois le travail achevé, on pouvait considérer qu'il y en avait dans toute la partie francophone du pays, et même à la Côte.


On a appris que des gens avaient refait eux-mêmes des photocopies de l'affiche pour les distribuer. Il y a des habitants du quartier qui sont allés eux-mêmes dimanche jusqu'en Ardennes pour aller en afficher. Et à partir de mardi, vingt-cinq mille nouvelles affiches vont partir dans toute la Belgique. »

Parallèlement à cette campagne d'affichage, amis, connaissances, voisins refusent de baisser les bras.

Ils ont continué, durant toute la journée de lundi, à sillonner dans toute la région en voiture, des heures durant, dans l'espoir de retrouver les fillettes.


Une véritable mobilisation.

M.S.

Un périmètre de plusieurs hectares passé au peigne fin sans résultat


Un périmètre de plusieurs hectares passé au peigne fin sans résultat

« LA MEUSE » du mardi 27 juin 1995

Dès samedi en fin de journée, une quarantaine de gendarmes du district de Liège étaient mobilisés pour fouiller un périmètre de plusieurs hectares s'échelonnant le long de l'autoroute (sortie « Bierset ») et de la route de Fexhe qui lui est parallèle, mais aussi du chemin de Crotteux,de la route de Crotteux, des abords du pont. de l'autoroute et de
toute la zone s'étendant jusqu'au champ d'aviation de Bierset.
Champs, bosquets et taillis, et même !a berme centrale de l'autoroute ont été passés au peigne fin; des hommes-grenouilles ont plongé dans une citerne de 250.000 litres d'eau située près de Bierset. il s'agit d'une réserve destinée aux pompiers, en cas de, gros problèmes sur l'aérodrome.
Toute la partie civile de l'aéroport a été inspectée, puis cela a été le tour des installations militaires...Les forts de Loncin, de Hollogne et de Flémalle ainsi que le château de Lexhy et les endroits réputés dangereux (les puits, par exemple) ont également été: fouillés.

La protection civile de Kemexhe avait été requise avec ses systèmes d'éclairage pour permettre des recherches nocturnes qui n'ont été levées que le dimanche à 3 h 30.
Les recherches reprenaient le dimanche à 7 h avec l'appui d'un hélicoptère tandis que les
enquêteurs interrogeaient !e voisinage,les amis, les copains tout cela, vainement.
Trop de gens ayant déjà foulé les lieux à proximité de la maison de la famille Russo, !e chien n'a pas été capable de déterminer si les gamines avaient emprunté la rue Patard puis la route de Fexhe (tel était leur projet) ou si elles avaient plutôt choisi :`
de couper par le petit chemin de Crotteux, rempli de broussailles et d'orties, mais accessible.
Seul élément: dès samedi, (chien pisteur a conduit les enquêteurs jusqu'à l'extrémité du
pont de l'autoroute bordant le rond-point. La piste s'arrête là, inéluctablement.
Comme si elles étaient montées ou avaient été forcées de monter dans une voiture
Mais qui donc passe par ce coin perdu? L'adjudant-chef Gillot, commandant de la brigade
de Grâce-HoIIogne, donne la réponse:
«Passent par là, d'abord, les gens habitant dans le secteur de Crotteux, mais aussi les passagers des charters qui regagnent l'autoroute en direction de Liège, du Limbourg belge ou du Limbourg hollandais. Evidement il peut aussi s'agir de quelqu'un qui s'est égaré dans le secteur »

Nouvel appel.

Jusqu'à présent, pas la moindre personne n'aurait aperçu les deux gamines en promenade.

La gendarmerie lance toutefois un nouvel appel à ceux qui se sont trouvés dans ce secteur compris entre la rue Patard, la rue de Fexhe, la route de Crotteux
(près du manège de la ferme du Bailli) et !es abords du pont de l'autoroute.
Il faut contacter la gendarmerie de Grâce-HoIIogne ( 041133.91.85) ou le district de gen-
darmerie de Seraing ( 041/36.00.13).

Tant qu'à présent, les battues sur le terrain n'ayant rien donné, l'enquête prend un aspect policier qui fait craindre le pire.
Rob.

Une école à caractère familial

Photo de la classe de Julie et Mélissa
Elles sont assises l'une à coté de l'autre à gauche près de la maîtresse
Dans le même article :

Une école à caractère très familial

LA MEUSE mardi 27 juin 1995 page 9


Lundi, sur le coup de midi, école communale de Crotteux (Grâce-Hollogne). Nous sommes tout près de Liège, mais c'est une véritable école de village. Elle accueille une septantaine d'enfants: un merveilleux soleil, les gosses qui prennent le repas à l'école ont fini de manger et jouent dans la cour, sous la surveillance de Mme Francine Geuens. Ils courent, ils crient...
Toutefois, ce lundi n'est pas un jour comme les autres.
Dès qu'ils aperçoivent les journalistes, les p'tits bouts abandonnent leurs jeux et s'approchent.
On les sent préoccupés; dans les regards, plein de questions, l'attente d'une bonne nouvelle.

Ces dames et messieurs avec des appareils photographiques et des papiers à la main savent p't-être quelque chose de neuf ?
Très vite, ils comprennent qu'on ne leur apprendra rien de nouveau... Alors ils nous informent, ça servira, on ne sait jamais... Une s'appelle Métissa, M'sieur. L'autre, c'est Julie. C'est des amies.

Au rez-de-chaussée, première porte à droite, c'est la classe des 3° et 4° primaires.

Quelques gosses se précipitent spontanément vers le troisième banc de la première rangée. Là, c'est la place de Mélissa, à côté, c'est celle de Julie.


Mélissa et Julie viennent juste de terminer leur troisième primaire, dans la classe de Mm, Cucci. Mélissa a réalisé le maximum quasi partout; Julie a rencontré quelques problèmes, mais rien de dramatique.
« Fin de la semaine, je l'avais sermonnée comme je l'avais déjà fait à plusieurs reprises pendant l'année scolaire», nous dit sa maman.

La maman de Mélissa enchaîne: « N'allez surtout pas croire que Julie était traumatisée! Elle en a parlé très librement samedi après-midi avec moi; Julie en discutait fort paisiblement... »
Ceci étant précisé pour immédiatement couper court à l'idée de la fugue suite à un mauvais résultat scolaire.

Mélissa et Julie prenaient le repas de midi à l'école.
Mme Geuens, chargée de la garderie, connaît bien les deux gamines: «Mélissa et Julie' sont deux amies inséparables, mais j'ai presque difficile de dire autre chose à leur sujet tant elles sont charmantes. Avec elles, jamais le moindre problème! Ce qui arrive est incompréhensible! »

Les deux gamines préparaient une petite chorégraphie qu'elles devaient interpréter en play-back, ce mardi, à l'occasion de la remise des prix. «SI aucune nouvelle heureuse n'intervient d'ici là, la fête sera annulée», précise Mme Geuens, avant d'ajouter: « Ici, c'est une école à caractère très familial; un tel événement perturbe terriblement tout le monde. »
D'ailleurs, dès l'annonce de la double disparition, le personnel de l'établissement s'est mobilisé. Certains ont participé aux battues, d'autres se sont chargés de la distribution des avis de disparition dans les Ardennes, dans les régions de La Roche et Durbuy notamment.
Rob.





Le début des recherches


Le début des recherches

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Archives de "LA MEUSE" du mardi 27 juin 1995 page 9

Julie et Mélissa:Toujours rien !


Depuis samedi soir, tout est mis en œuvre pour retrouver les deux petites amies de huit ans disparues à Grâce-Hollogne
Depuis maintenant plus de 48 heures, on est toujours sans nouvelles de Julie et Mélissa, les deux petites filles de huit ans disparue samedi en fin de journée au hameau de Crotteux à Grâce Hollogne.
Tout a été mis en oeuvre pour retrouver leur trace, mais en vain.
L'enquête par la gendarmerie se poursuit, et les appels arrivant de partout, mais jusqu'ici sans résultat.Julie Lejeune et Melissa Russo sont toutes deux âgées de 8 ans.
Elles fréquentent l'école communale de Crotteux, où elles sont assises sur le même banc et sont considérées comme inséparables. Samedi après-midi, Julie était allée chez Melissa pour y répéter un play-back qu'elles devaient présenter ce mardi à la fête de l'école.
Vers 17 h, Melissa a demandé à sa maman si elle pouvait aller se promener avec Julie. Il S'agissait d'une promenade que Melissa connaissait bien, sur un chemin qui mène à un pont surplombant l'autoroute toute proche.
Comme le quartier est calme et le chemin très peu fréquenté par des voitures, Mme Russo a accepté. Il était alors 17 h.
Elle leur a seulement demandé d'être de retour à 17 h 30 et leur a donné une montre à cet effet.A 17 h 30, les enfants n'étaient pas rentrées.

On ne les a plus revues depuis.

Fouilles systématiques

Après avoir eux-mêmes recherché les deux enfants pendant environ une heure, les parents se sont évidemment inquiétés et ont appelé la gendarmerie.
Tout un dispositif de recherches s'est mis en place. Une quarantaine de gendarmes, avec des équipes de la Protection civile et des pompiers ont fouillé méthodiquement toute la région dans un rayon de 3 km à vol d'oiseau.
Un hélicoptère a survolé le même territoire à plusieurs reprises, la vue aérienne permettant de repérer plus facilement des personnes ou des mouvements.
Le chien pisteur et le maître chien ont quadrillé les environs immédiats du quartier de la rue Dierin Patar, où habite Mélissa.
Ils ont découvert trace des deux enfants sur le pont surplombant l'autoroute, non loin du manège de la ferme du Bailly.
Mélissa et d'autres enfants avaient d'ailleurs l'habitude d'aller se poster là pour faire signe aux automobilistes du haut du pont.Selon l'enquête, les deux petites filles ont soit quitté la rue Dierin Pater à hauteur d'un petit chemin' sur la gauche, menant à la ferme du Bailly et au pont, sait emprunter, plus loin à gauche, la rue de Fexhe, longeant l'autoroute. Une habitante du début de la rue, Mme Vergauwe, ne les a pas vues: «Tous les jours, entre 16 h 30 et 17 hr je vais avec mon mari promener les chiens en passant par ce chemin. Je n'ai pas vu les deux gamines, et pourtant les heures correspondent. Mais je suis sûre de ne pas les avoir croisé ».
La rue de Fexhe arrive également directement au pont.Au bout de ce pont, le chien perd leur trace.De chaque côté du pont, sur un kilomètre dans les deux sens, tous les fourrés et bosquets ont été fouillés, de même que tous les endroits où elles auraient pu se perdre.
Plus de dix milles affiches
Parallèlement à l'enquête effectuée par les gendarmes, les gens du quartier ont également effectué des recherches et continuent d'ailleurs à le faire. Plus de dix mille affiches, lancées par l'asbl Marc et Corine, ont été distribués ou apposées dans toute la région liégeoise et au-delà.
Des appels ont été lancés par la presse.Depuis lors, la gendarmerie reçoit énormément d'appels, qu'ils vérifient systématiquement. Mais rien de tout cela n'a permis jusqu'ici de retrouver les deux petites filles. La campagne d'affichage se poursuit toujours et atteint à présent le pays tout entier.De leur côté, les enquêteurs continuent à chercher un témoignage, une piste, quelqu'un qui aurait vu les deux petites filles sur le pont, à l'extrémité du pont, sur le chemin ou dans la rue de Fexhe, on encore n'importe où ailleurs.
Si c'est votre cas, une fais encore, n'hésitez surtout pas Contactez d'urgence soit la gendarmerie de Grâce-Hollogne (Tél: 0411.33.91.85), soit la gendarmerie de Seraing (12 0411 36.00.13 soit l'asbl Marc et Corinne ( 041/52.73.97).
Michel Soiron Photos de Corinne Feron
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Aujourd'hui,12 ans se sont passés ,mais l'émotion est et RESTERA toujours aussi vive ! !




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14 mois de recherche, d'angoisse, d'espoir, pour en arriver là !
Aujourd'hui 14 ans se sont passés, mais l'émotion est et RESTERA toujours aussi vive ! !

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Un citoyen, du temps des recherches et de l'espoir, rassemble ses archives,
........pour ne JAMAIS OUBLIER

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