dimanche 26 octobre 2008

La cache de Marcinelle : « Elle était facile à trouvé »( «La Meuse»26 septembre 1996 pg10)


La cache de Marcinelle : « Elle était facile à trouvé »

 « La Meuse » du jeudi 26 septembre 1996 page 10

 Pour la première fois depuis les événements, Jean-Denis Lejeune, le papa de Julie, a véritablement piqué un coup de colère hier.

Les dernières images publiées dans la presse sur la cache de Marcinelle et les commentaires qui les accompagnaient ont été la goutte qui a fait déborder le vase.

«J'en ai complètement marre que l'on dise sans arrêt que la cache imaginée par Dutroux était indécelable, nous dit-il. Et que l'on excuse sans cesse les enquêteurs de n'avoir rien trouvé. Moi, j'y suis allé à deux reprises pour me rendre compte par moi-même et je peux vous affirmer qu'elle était très facile à trouver. Et ce, pour trois raisons tout à fait élémentaires. »

 Une cave en L

« Quand vous entrez dans cette maison de Dutroux à Marcinelle, le rez-de-chaussée forme un rectangle. Lorsque vous descendez dans la cave et que vous la regardez, elle est en forme de L renversé. C'est déjà une première preuve qu'une partie de la cave n'est pas visible. Et cette partie ne peut pas se retrouver dans la maison voisine puisque c'est un garage juste à côté. »

Le plafonnage

« Dans cette cave, tous les murs sont constitués de vieilles briques dont les joints sont pourris par l'humidité. Par contre, tout le pan de mur de la cache est recouvert lui d'un beau plafonnage. 'Il ne s'est donc trouvé personne pour se demander pourquoi ce mur avait été plafonné ? »

Le son:

Il suffisait de frapper avec son poing sur le plafonnage pour entendre que le son était creux, un son tout à fait différent de ce lui produit en frappant sur le mur de briques. Aussi différent que le son produit par une barre de fer ou une barre de verre, pour donner un exemple. »

«Julie, c'est papa ! »

Et Jean-Denis Lejeune de conclure : « Comment est-il possible que la dizaine de gendarmes qui ont perquisitionné à trois reprises dans cette cave de Marcinelle (août 95, 13 et 19 décembre 95), alors qu'ils savaient ce qu'ils cherchaient (un informateur leur avait dit que Dutroux aménageait des caches dans sa cave pour y mettre des enfants), comment est-il possible donc que pas un d'entre eux n'ait vu cette cave en L, ce nouveau plafonnage et fait résonner ce son creux si différent? Je n'arrive pas à comprendre cela. »

«Aujourd'hui, dans n'importe quelle maison de Dutroux, on emploie des architectes, des chiens et des radars. J'ai demandé samedi au procureur Bourlet si les chiens n'étaient pas nés il y a un an ou si les radars n'existaient pas encore. Il m'a répondu simplement: «Moi, j'en ai fait la demande ! »

Autre chose : je me suis enfermé dans la cache, j'ai gémi et parlé normalement. Louisa qui était dans la cave a tout entendu de manière tout à fait audible.

Ah, si seulement nous avions pu participer à ces perquisitions. Il m'aurait simplement suffit de dire :

 « Ma petite Julie, c'est papa!» Et elle aurait crié de joie.

Alors vous comprenez maintenant que j'en ai marre qu'on diminue sans cesse les responsabilités de chacun.»

 Ecrit au crayon: «Julie»

Jean-Denis Lejeune et son épouse n'en ont pas dormi de toute la nuit quand ils sont revenus pour la première fois de cet endroit maudit. « Quand je pense qu'elles ont dormi là pendant des mois, l'une sur l'autre car la cache ne fait pas plus de deux mètres de long, sur 90 centimètres de large et 1 m 60 de hauteur.

A l'avant, il y avait un sas d'1 m2 entre l'entrée et une porte grillagée. A côté de cette porte, une petite étagère qui servait de passe-plats. Au plafond, une seule lampe électrique et un bête petit ventilateur de sept centimètres de diamètre qui amenait de l'air via un tuyau dissimulé dans la cheminée. »

La porte de béton qui se tirait en arrière avec les étagères était lourde de 200 kilos et il fallait la faire pivoter avant de la caler avec une barre de fer. « Preuve qu'ils devaient être plusieurs pour concevoir ce système et l'actionner», reprend Jean-Denis Lejeune.

L'homme est amer et il ne cache plus sa colère vis-à-vis de ceux qui auraient pu ou dû et qui n'ont pas su ou pas voulu. D'autant plus qu'il a découvert la preuve irréfutable que les deux petites filles ont bien séjourné vivantes dans cet horrible cachot. «Avec Louisa, nous avons scruté les murs à la recherche d'un indice de leur présence. Et à mi-hauteur, juste à côté de l'étagère qui servait de passe-plats, nous avons vu sur le mur, inscrit avec un crayon noir, l'écriture tout à fait reconnaissable de notre petite fille. Elle avait écrit simplement: «Julie».

 Luc Gochel

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 Un auteur de menaces sur le procureur Bourlet interpellé à Charleville-Mézières (France)

 « La Meuse » du jeudi 26 septembre 1996 page 10

 Lundi dernier, rue Jean Moulin, à Charleville-Mézières (Ardennes), la brigade de recherche de la gendarmerie interpellait un certain Philippe Aouali, 31 ans, domicilié dans un hôtel de Vresse-sur Semois. La gendarmerie exécutait, en vertu des accords de Schengen, un mandat d'arrêt international lance par le juge

Langlois, de Neufchâteau. Dans un premier temps, l'agence France Presse annonçait, hier matin, qu'il y avait un lien entre cette interpellation et l'enlèvement des deux jeunes Bouillonnaises, le 14 septembre dernier.

L'homme pouvait correspondre, non au portrait-robot diffusé, mais au chauffeur de la fameuse voiture rouge dont ont fait état les deux jeunes filles retrouvées saines et sauves le jour même de leur enlèvement.

Hier, dans le courant de la matinée,l'agence Belga démentait la relation entre l'enlèvement et l'arrestation.

Elle confirmait toutefois le mandat d'arrêt international qui «concerne d'autres faits ».

Perquisition à l'hôtel

Quels faits? Sur ce point, le parquet de Neufchâteau refuse d'apporter la réponse. Selon toute vraisemblance, il s'agit d'un dossier parallèle aux enquêtes sur Dutroux et consort, celui sur les menaces de mort proférées contre un magistrat et plus particulièrement contre le procureur Bourlet.

Selon nos informations, le substitut Pavanello, en charge de ce dossier, a ordonné une perquisition samedi dernier, à l'hôtel où loge Aouali depuis plus de deux ans. L'homme recherché n'était plus là, depuis plusieurs jours. On l'a donc retrouvé à Charleville où, dans le quartier du Faubourg Saint-Julien, il dispose d'un point de chute. Cette perquisition à l'hôtel de Vresse nous a été confirmée par les autorités françaises.

De même que la menace qui, selon les sources, s'adressait au procureur ou à un gendarme. On imagine évidemment fort mal que l'on déploie autant d'énergie et un mandat international pour une menace sur un gendarme. Par contre, vu le climat du dossier dirigé par M. Bourlet...

Mais pourquoi une menace de la part du Vressois, ressortissant français? Nous n'avons pas la réponse. On ne sait pas non plus si les magistrats font l'objet d'autres menaces. On sait par ailleurs que Philippe Aouali a fait l'objet de poursuites judiciaires et d'une incarcération, en 1988, en France, pour un trafic de voitures entre la France et la Belgique. Il se serait aussi rendu coupable, en septembre '93, d'une tentative d'enlèvement de l'enfant (de 11 ans) d'une ancienne amie à Muno (Florenville). Semble-t-il, il était à nouveau dans le collimateur des autorités belges pour des vols de voitures. Philippe Aouali devait être entendu, hier, en début de soirée, par le procureur de la République, M. Giol.

Une certitude : de nationalité française, Aouali ne peut être extradé vers la Belgique.

 Michel Petit

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 Faulx les tombes : Le Château de la Belle au Bois dormant, mais Jean-Michel Nihoul n'a rien d'un prince charmant

« La Meuse » du jeudi 26 septembre 1996 page 10

II est mignon à croquer, le château de Faulx-les-Tombes, dans l'entité de Gesves. Blotti dans la vallée du

Sanson, dans le namurois, on le croirait sorti tout droit de l'univers enchanteur de Walt Disney. Une copie conforme du Château de la Belle au Bois dormant. Hélas depuis quelques jours, de lourds soupçons sont venus assombrir son existence presque millénaire. Il n'y a pas que des princes charmants et de pures damoiselles qui   e auraient fréquenté ses murs. Un sinistre personnage aurait même hanté régulièrement ces lieux, il y a plusieurs années de cela : Jean-Michel Nihoul y serait ainsi venu assouvir son goût de la luxure en compagnie d'autres partenaires.

« Si j'avais su tous les antécédents de ce château, je ne l'aurais jamais acheté ! » Pas heureux du tout, l'actuel châtelain, de la très mauvaise réputation qui colle à sa magnifique propriété. Il enrage d'autant plus qu'il n'y est pour rien. Originaire de Mouscron, M. Demeyer a acquis ce beau château le 7 octobre 1990, au nom de sa société. Il y réside en permanence. « Ce château était à l'abandon depuis deux ans quand je l'ai racheté. Et quand je m'y suis installé, je n'ai trouvé aucun cadavre, si c'est ce que vous cherchez!».

Un château pour...enfants

Dans le village, on se souvient de la présence d'Etterbeek dans la région comme d'une période où le château respirait la joie de vivre. « La commune d'Etterbeek en avait fait à la fois un centre de délassement pour ses pensionnés et un centre de classes vertes pour ses écoliers. Ici, il y avait en permanence 50 à 60 élèves du primaire qui logeaient dans le pavillon durant la semaine. Les pensionnés venaient pour le week-end au château même », raconte un villageois qui à l'époque y a travaillé aux cuisines. « Le dernier gestionnaire était bien un peu bizarre, mais le château avait une très bonne réputation : la propriété était même ouverte aux gens du village. Alors, quand on m'a parlé de choses pas très propres qui se seraient passées à cette époque-là, je suis tombé des nues : c'est pas croyable ! » Rien à redire donc sur la bonne tenue du château : « Mais vous savez, on ne sait pas toujours tout. Techniquement, tout était possible».

En effet, tout est possible dans un endroit aussi retiré. Un endroit rêvé pour se livrer à des actes à l'abri des regards indiscrets. Pas de preuves formelles, mais des indices troublants.

Comme cette confidence faite à l'actuel propriétaire par les Contributions lorsqu'il a acquis le château : « Il sert à blanchir de l'argent et ce tourisme social sert à masquer de la prostitution de bas étage ».... Ou encore ces souvenirs rapportés par Marie-Hélène, qui tient maintenant un restaurant. Et qui a aussi travaillé de longues années dans la propriété. « Certaines fois. on nous disait qu'il fallait terminer notre travail pour 22 heures. Le buffet devait être préparé pour cette heure-là. Puis, on quittait les lieux. « Ce sont des soirées un peu particulières » nous disait simplement le gestionnaire. Cela n'était pas très fréquent: mais quand cela se passait, on remarquait la présence de membres d'une société de gardiennage qui veillait sur les lieux ». Comme des relents de partouzes ? « En tout cas, je ne vous raconte pas ce que les femmes de ménage découvraient le lendemain matin: tous les matelas, par exemple, étaient entassés dans une seule pièce ».

Marie-Hélène n'a jamais pu mettre un visage ou un nom sur les mystérieux clients qui se rendaient alors au château. Ni même... un âge. Encore une fois, on frémit à l'idée que Nihoul fréquentait ainsi un centre de... classes vertes. Et Marie-Hélène, justement, dit se souvenir de l'homme qui s'occupait des réservations pour ces séances «particulières » : Jean-Michel Nihoul. « On l'a vu a plusieurs reprises au château, on connaissait aussi Marleen De Cockere. Avec Nihoul, c'était bonjour au revoir. Il était très imposant, présentait bien, toujours bien habillé. Le type même de l'homme d'affaires». Mais venu pour quelles affaires ?

P.Hx.

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L'ensemble des rapports seront à la disposition de la commission de la Justice pour le 11 octobre

 « La Meuse » du jeudi 26 septembre 1996 page 10

Hier, le climat semblait redevenu plus serein entre les magistrats et les différents corps de police. Au Parlement aussi, tant en commission de la justice de la Chambre que du Sénat, malgré quelques violentes échauffourées verbales entre les députés et le ministre de la Justice, Stefaan De Clerck. Mais après cette journée consacrée par le ministre à trois réunions, la situation était nettement moins tendue que les jours précédents.

A 8 h 30, avec son collègue de l'Intérieur Johan Van Lanotte, Stefaan De Clerck a d'abord rencontré le général De Ridder, commandant de la gendarmerie, le grand patron de la P.J. Christian De Vroum, un représentant des polices communales, le doyen des procureurs généraux, M. Van Camp, et André Vandoren, magistrat national.

A l'issue de cette réunion, tous se sont engagés à mettre en oeuvre tous les moyens pour faire avancer les enquêtes Dutroux et Cools. L'enquête sur l'enquête a également été examinée et il a été convenu par tous qu'il n'y aurait plus de déclaration publique avant l'examen de ce dossier par la commission de la justice de la chambre.

C'est précisément devant celle-ci que Stefaan de Clerck avait rendu-vous â 9 h 30 hier matin. Les membres de la commission n'avaient qu'un souhait : pouvoir consulter au plus tôt les rapports établis par le procureur général émérite près la Cour de cassation, Jacques Velu, et surtout celui de Mme Thily, procureur général de Liège, ce dernier, rappelons-le, étant particulièrement accablant pour la gendarmerie.

Pour Stefaan De Clerck, il n'en était pas question avant que n'y soient joints, pour avoir une vue globale de l'affaire, les rapports de Mme Linkendaele, qui a succédé à M, velu, celui du procureur général Schyns de Bruges) sur l'enlèvement d'an et Eefje, celui du commandant de la gendarmerie mis en cause et les commentaires du comité P. Les échanges de vues ont été acerbes, et finalement le ministre a accepté que les dossiers Thily et Velu soient consultés par les membres de la commission « mais sans les annexes du rapport Thily, où apparaissent par exemple des notas d'informateurs ». Une demi-mesure qui ne satisfait pas grand monde, mais, c'est promis - juré, l'ensemble des rapports seront à la disposition des membres de la commission de la justice pour le 11 octobre au plus tard.

La première séance de discussion a été fixée au 16. Devant la commission de la justice du Sénat, où il s'est rendu ensuite, le ton était plus feutré même si après son exposé sur les dossiers et la politique de la Justice en général, le ministre a aussi , été interpellé par plusieurs membres de la haute assemblée. A qui il n'a répondu que de manière évasive.

A propos du procureur du Roi de Neufchâteau, Michel Bourlet, qui avait été convoqué par son supérieur hiérarchique, Mme Thily, Procureur général, le ministre a déclaré qu'il n'était pas question d'une procédure disciplinaire.

J,H

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Une cellule anti-suicide pour Dutroux

« La Meuse » du jeudi 26 septembre 1996 page 10

Le directeur de la prison d'Arlon, M. Fonck, nous a confirmé hier les informations selon lesquelles Marc Dutroux allait prochainement emménager dans une cellule spéciale, conçue dans le but de le protéger autant contre des agressions extérieures que contre lui-même.

On le sait, la collaboration de Marc Dutroux et de ses complices est une nécessité pour que l'enquête puisse encore progresser. C'est pourquoi il faut éviter à tout prix qu'il ne se suicide ou qu'il ne soit abattu par un tireur isolé, ivre de vengeance.

C'est pourquoi la fenêtre de sa nouvelle cellule va désormais être équipée d'un plastique blindé, le Lexan, capable de résister à des balles de 9 mm. Le radiateur de la cellule a reçu une protection de manière à éviter qu'il ne puisse s'y cogner la tête.

Le lit est désormais fixé au mur tandis que l'évier et le WC ne sont plus en porcelaine, de peur qu'il ne les casse et ne se serve des morceaux pour se taillader les veines. Ils sont désormais en acier inoxydable.

De même, Dutroux ne mange qu'avec des couverts en plastique pour les mêmes raisons. Une grille a été placée devant sa porte blindée. Cette dernière sera dès lors constamment ouverte pour que les gardiens puissent le surveiller. Elle sera juste fermée lorsqu'il y aura des mouvements de prisonniers dans le couloir.

« Contrairement à ce que certains ont dit, reprend M. Fonck, il n'y aura pas de caméra de surveillance dans sa cellule. »

« Mais vous savez, tout prévoir, ce n'est pas possible », dit le directeur. Et de rappeler la manière avec laquelle Patrick Haemers, pourtant très surveillé; avait réussi à s'étrangler avec la cordelette de sa radio attachée au radiateur de la prison de Forest.

Des lettres...d'amour !

Des menaces de mort vis a- vis de Dutroux, chacun d'entre nous en a déjà entendues autour de lui. Mais certains lui ont écrit personnellement à la prison d'Arlon. Ainsi, on lui souhaite de mourir à petit feu, avec toutes les tortures imaginables.

Ou bien, comme l'écrivait un expéditeur flamand, « qu'on l'enferme dans une cage avec trois lions affamés. » Ce courrier, ouvert par le personnel de la prison, ne lui est pas communiqué.

Par contre, il n'y a pas que des lettres de mort que Dutroux reçoit en prison. Il y a également des lettres d'...amour. Provenant de femmes visiblement complètement perturbées qui lui écrivent des choses du genre :

« Vous avez de beaux yeux », « avec un visage comme le vôtre, vous ne pouvez pas être si mauvais que cela », etc.

L'avocat de Dutroux, Me Julien Pierre, a confirmé hier que son client était très déprimé en ce moment et quasi au bord de la dépression. Le directeur de la prison d'Arlon parle plutôt de «grande fatigue » vu qu'il est souvent très longuement interrogé par les enquêteurs. « Mais il y a longtemps qu'il n'a plus demandé un médecin. Un jour, il a voulu voir un psychiatre. En accord avec le juge d'instruction, un psychiatre est venu de l'extérieur car nous n'en avons pas à la prison. »

A part son avocat et ce psychiatre, Dutroux n'a reçu aucune visite depuis son incarcération. Complètement renié par sa famille, il est tout seul. S'il n'a toujours pas demandé à disposer d'une télévision, par contre, il dispose d'une radio (sans fil) et il est toujours abonné à un magazine (Le Vif et à un quotidien... L'Echo ! Marc Dutroux est en effet un amateur de la Bourse. On sait par exemple qu'il avait acheté il y a deux ans 500 actions des Forges de Clabecq.

De son côté, Michel Nihoul est revenu à la prison d'Arlon et c'est Claude Thirault qui a pris sa place à Namur. Quant à Michael Diakostavrianos, Michel Lelièvre et Gérard Pinon, ils y sont toujours. « Ce sont des détenus paisibles qui reçoivent de temps en temps de la visite », termine M. Fonck.

 Luc Gochel

 


 

 

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